Le mot du Président
L’instabilité en Europe nous montre son vrai visage. La guerre en Ukraine est à notre porte et nous pouvons nous inquiéter sur notre avenir. Restons toutefois optimiste tout en constatant que notre présence en Allemagne n’a pas été insignifiante.
Lors de la dernière assemblée générale le 27 Novembre 2021, le conseil d’administration m’ a fait l’honneur de représenter l’amicale à me remettant les fonctions de président de l’ANAFFA. Je vous remercie de cette cette confiance que vous m’accordez et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour en être digne. Je voudrais remercier le Président Francis BLONDIEAU pour le travail accompli pendant ses six années à la tête de l’ANAFFA
La multiplication de nos drapeaux et notre présence aux cérémonies patriotiques sont un signe certain de vitalité. Les porte-drapeaux et responsables présents devant les monuments aux morts en sont une démonstration. Le lien avec les élus est également à mettre à leur crédit.
Il est important de rajouter que nous sommes solidaires sans réserve avec les forces de l’ordre: policiers, gendarmes, pénitentiaires, réservistes, pompiers et services d’urgence ou bénévoles.
De même que nous soutenons les soldats qui les aident sur notre territoire et combattent sur des théâtres d’opération lointains dans des conditions souvent extrêmes.
Mais cela nous amène à revenir aux FFA dont le rôle est aujourd’hui très minimisé voir nié ou oublié. Les FFA étaient le rempart qui devait permettre au Président de la République de prendre le temps de décider d’engager le feu nucléaire au cas d’attaque par les troupes du pacte de Varsovie. Leur présence était justifiée par la doctrine de dissuasion définie par le Général de GAULLE, la mise en action de la force de frappe par les missiles du plateau d’ALBION, ceux des sous-marins nucléaires ou des mirages stratégiques étaient déterminés par la force des FFA à résister à l’assaut et à se sacrifier, évidemment en liaison avec les forces américaines, anglaises et allemandes.
Tout cela aujourd’hui semble bien abstrait, mais la guerre froide a bel et bien existé. Ce n’est pas un mythe de roman d’espionnage. Rappelons nous encore que les terroristes de l’époque se formaient derrière le rideau de fer ou avaient l’appui de certains pays de l’Est. Ce passé n’est pas si lointain. Il ne faut pas l’oublier. Nous en avons été les acteurs. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de nous regrouper et de réclamer une reconnaissance.
Je sais que beaucoup sont sceptiques et ne croient plus en une reconnaissance des FFA. Il ne faut pas baisser les bras car « c’est en forgent qu’on devient forgeron ».
Rejoignez nous nombreux car notre travail de mémoire et de reconnaissance est loin d’être terminé et nous avons besoin d’un appui en grand nombre de membres pour réussir. Plus nous sommes nombreux, plus nous avons de chances d’être entendu.
Jean-Pierre REICHERT
Président National